Ecouteurs sur les oreilles je marchais tranquillement dans les rues de la grande pomme, pour moi cet univers était nouveau… Oh évidemment ce n’était pas la première fois que je venais dans cette métropole, mais généralement mon séjour ici ne dépassait pas une semaine et je ne sortais que très rarement du quartier dans lequel se trouvait l’hôtel ou je logeais avec feus mes parents. En bref j’étais entrain de découvrir une ville immense aux visages différents et à la population haut en couleur, me faufilant entre des passants tous plus différents les uns que les autres je ne pouvais pas m’empêcher de regarder vers le haut pour fixer ces immenses immeubles qui semblée toucher le ciel. Moi qui avait fait plusieurs fois le tour du monde en jet privés et en yacht je redécouvrais les joies de voyager comme Mr et Madame tous les mondes, que dit-je… Je commençais même à apprendre à vivre hors de mon cocon, comme une fille de vingt et un ans, comme la fille normale que je n’avais jamais peu être avant aujourd’hui. J’étais venue jusqu’aux Etats Unis pour pouvoir changer de vie, voir de nouveaux paysages et vivre loin de cette horrible magie qui avait détruit la vie de mes défunts parents.

Ce jour là je marchais sans avoir de but, je n’avais rien à faire et l’ennuie m’avait poussé à sortir de ma vieille maison sur roues pour faire un petit tour dans les rues de New-York City. Bousculée par les passants pressées et mal élevés j’étais comme une enfant au milieu d’un magasin de jouer… J’étais bouche bée et je maudissais mes parents de ne jamais m’avoir laissé sortir bien loin de l’hôtel. Je leurs en voulaient de ne pas m’avoir fait découvrir ce monde magnifique plus tôt. Ma marche dura plusieurs heures et lorsque le soleil commençait à disparaitre je décidais de me diriger puis de rentrer dans un petit Pub qui se trouvait tout prêt de mon vieux Camping Car… Enfin vieux… Bref…

Ce bar semblait tout droit sortit d’une bande dessinée, remplit de vieux routards et de rednecks en tous genre la salle était enfumée par la fumée des cigarettes et des cigares de tous ces clients plus machos les uns quel es autres… Pourquoi machos ? Tout simplement parce que mon entrée fut accompagnée par une bonne dizaine de sifflets et par les regards insistants de quelques camionneurs qui auraient bien m’avoir dans leurs lits… Enfin dans leurs couchettes arrière. Une fois devant le comptoir mon regard croisa celui d’une autre femme… Une femme magnifique qui se dirigea vers moi avec un grand sourire aux lèvres…