(c)Fenris

(c) Fenris

Compétences: Comme tout ces collègues deamons, il maitrise le feu, peut prendre l'apparence de n'importe quelle personne ou être, Ne peut être brûler et ne peut être tuer avec des simples armes mortelles. Il peut également apparaitre dans les rêves et les manipuler, créer des illusions, traverser les miroirs et possède un modeste don de divination.

Morale: Je suis le plus souvent insensible en apparence. J'ai bien évidemment l'égoïsme et la cruauté propre à mon espèce et je n'hésite pas à en abuser surtout lorsqu'on abuse de ma patience. Mes doux traits de mortels vous berce dans l'illusion d'une onde calme mais cela est pour mieux vous cacher la tempête qui vous menace ! Lorsque l'on me provoque, je suis incontrôlable ! Je devient fou, sanguinaire, assoiffé de cris, de larmes, de sang et de morts. Combien de fois m'avez vous suppliez, pauvres mortels, de vous épargner ? Mais il est trop tard pour que je vous écoute...et je vous dévore l'âme et l'être. Pourtant, lorsque je retrouve l'état habituel qui est le mien, je vois...je vous vois ! Tous ! Mes douces victimes, vos visages me hantent. Je crois...je ne suis pas tout à fait sûr...suis-je coupable ? Mais malgré ces états d'âme (une âme ? moi ? Vous me charrier !) j'accomplis ma mission, je traverse vos rêves, vos cauchemars et vos vies et j'y récolte le mal : vos complexes, vos pêchés, vos peurs et vos peines sont mon gagne-pain. Je suis richissime !

Physique: Mon corps longiligne ne passe jamais inaperçu. J'aime vôtre regard et vous désiré le mien de tout vôtre être. Je crée les rêves, je suis LE rêve, le vôtre. Je laisse avec une fausse négligence mes cheveux d'ébène se décoiffer, je choisis avec soin les vêtements les plus à la mode, ma démarche vous fait vous retourner sur mon passage comme porté par la brise. Je me tiens avec nonchalance tandis que je vous observe, vous transperce de mon regard bleu et profond comme les abysses. Ma douce voix et mes rires vous enchantent. Vous perdez vos mots, vous êtes hésitant et moi je souris. Je souris de vôtre attention, de vôtre faiblesse, de vôtre naïveté, vous êtes désarmé face à moi et ma beauté. Ma beauté conçut par le mal lui-même : Lucifer. Tout en mon être est là pour vous piéger sournoisement, c'est mon travail, ce pourquoi j'ai été, suis et serai destiné. Toutefois, le tableau comporte un clair-obscur : celui de mon cœur. Car oui, j'ai un cœur. L'organe se manifeste rarement mais il le fait, il m'attrape le poignet et me tire en arrière, il attarde mon attention sur des mortels et me force à les aimer contre ma nature meurtrière. Mes yeux me trahissent, ils fuient les vôtres pour ne pas être percé à jour. Quelle idée d'avoir des sentiments ! Vous, mortels, en êtes plus qu'esclaves, pauvres de vous !

Plus grande peur: se retrouver nez à nez avec l'une de mes victimes trépassées.

Plus grand rêve: Il y a bien longtemps que je ne rêve plus ! Cela fait des millénaires que j'ai accompli tout mes plus grands désirs. Désormais, c'est moi qui crée les rêves des autres, leurs cauchemars ! Toutefois, une ascension infernale serai la bienvenue...

Spoiler:

Rome, 15 Mars de l'An 44 av. JC.

A l'ombre d'une colonne du sénat, appuyé nonchalamment contre celle-ci, un jeune homme observait le balais politique de l'Empire Romain. L'inconnu semblait se retenir d'éclater de rire à chaque paroles de l'orateur. Il tentait tant bien que mal de cacher son amusement mais un sourire narquois restait plaqué sur son visage. Quelques spectateurs à proximité se tournaient vers lui en jetant un regard outré mais il n'en prenait guère compte. Il semblait se moquer d'être là, et des personnes présentes. D'ailleurs, il ne leur accordait aucun regard ; ils n'en seraient jamais dignes. Les cheveux noirs comme l'ébène, une peau aussi blanche que le marbre, des yeux bleus comme la mer, vêtu d'une toge blanche toute simple, une aura étrange se dégageait du jeune homme, il rayonnait. Malgré cela, personne (ou du moins : presque) ne faisait attention à lui, tous captivés par la verve de l'homme à la carrure princière. Le jeune homme était comme aux jeux du cirque, observant l'assemblée avec un détachement hors-norme. Ses yeux paraissaient briller de milles feux, attendant le moindre rebondissement, se délectant de l'instant.

Kenzo aimait son travail, cela était certain. C'était un divertissement de tout les diables ! Ce jour était un jour particulier pour l'humanité, il le savait, il l'avait vu. Il savait également que la mission qu'il lui avait été confiée serai un succès dans quelques minutes...

Les sénateurs applaudissaient avec vigueur les propos de l'empereur Jules César. Celui-ci quittant son pupitre, saluait avec un orgueil non voilé, se tenant avec une grande fierté et une grande confiance en lui comme à son habitude...La foule de sénateurs se rapprocha pour entourer l'Empereur qui reçut quelques poignées de mains amicales. C'est alors que sans crier gare, César disparait dans une marée de toges immaculées. Kenzo distingue des cris de douleurs, des paroles incompréhensibles et ce d'une seule et même voix : Jules César. Le dictateur romain venait d'être assassiné de 23 coups de poignards. Dans la foule, se fut la cohue, tout le monde cherchait à s'échapper du Sénat comme si un incendie s'y propageait. Kenzo huma l'air comme on respire le doux fumet d'un bon repas, tant de violence, tant de peur et de haine en quelques secondes ! Le démon sentit comme une décharge électrique lui parcourir le corps, il frissonnait de plaisir.

Se frayant un passage à travers une assemblée aux comportements d'animaux en cage, il s'approcha du corps inerte de Jules César baignant dans son propre sang. Personne ne faisait attention à ce jeune homme qui s'était accroupit près du célèbre romain et continuait à paniquer et à fuir sans le moindre raisonnement. Kenzo prit garde de ne pas tâcher sa toge de sang et constata encore du peu de vie qu'il restait dans les yeux de César. Celui-ci tourna ses yeux vers le jeune homme et sembla être traversé par la terreur, comme si il l'avait reconnut. Pour toute réponse, le jeune homme lui répondit par un sourire amusé. Quelques secondes encore rattachait l'homme à la vie, avant qu'il ne cède à la mort. Kenzo ouvrit sa main droite et une lueur blanche quitta le corps du dictateur pour disparaitre au creux de sa paume démoniaque.
Satisfait, Kenzo se leva sans attendre et quitta calmement les lieux. Arrivé à l'extérieur où la nouvelle commençait à se répandre par le bouche à oreille, il se mêla à la foule des rues. Il repensait aux rêves du Dictateur dans lesquels il s'était introduit, lui faisant comprendre sa destinée...En vain, Jules César était resté sourd à ses cauchemars. Le démon n'était pas déçut pour autant, il ramenait de la peur, de la haine, de la violence et une âme de très grande qualité au Royaume des Enfers. Par la sourde oreille de sa victime, Kenzo constatait une fois de plus de la bêtise des mortels qui souvent oublient ce qu'ils sont vraiment...mortels. Lorsqu'il disparut derrière un cyprès pour rentrer aux mondes souterrains, il se dit que Lucifer allait être content.

Spoiler:

New York, 12 Décembre 2010.

Le son, les vibrations, ces lumières et ces flashs qui surgissent vous aveuglant l'œil et le cerveau, il aurai pu vivre uniquement pour ça. La Nuit. Elle l'enivrait comme personne. Le jour, c'était une autre histoire...Il bougeait son corps au rythme de la musique hypnotisant les danseurs alentours. Tout ces regards ardents caressait son corps et ses courbes. Il était invincible, libre, léger, un prince qui n'a besoin de personne. Il était admiré, il le savait plus que tout. A cet instant, sans même que l'on connaisse son nom, il était connut et reconnut telle une icône. Branché, tendance, beau, magnifique,...milles adjectifs pourraient lui être donnés. Le jeune homme souria du plaisir que lui était procuré par tant de désir. C'était si facile...

La fête battait son plein. C'était une fête privée dans la boîte gay branchée du moment. Il passait le plus clair de son temps sur la piste, charmant quelques Apollons et autres Adonis au passage, buvant des cocktails à la limite du raisonnable. Mais la raison et l'ivresse ne faisait pas partie des attributions d'un démon, c'était les faiblesses des mortels !

C'est alors qu'une brûlure se fit ressentir dans sa poitrine. Surpris il s'accouda au bar : c'était l'appel des Enfers. Étant une création de Lucifer, il ne pouvait rester indéfiniment à la surface. Maudissant cette faiblesse démoniaque, il se redressa et balaya du regard la piste de danse. Sa prochaine victime était là, sur la piste. C'était un jeune homme d'une vingtaine d'années, très bien fait de sa personne, un humain de plus...Avec la grâce d'un félin, Kenzo but une dernière gorgée de son cosmopolitan et s'avança tel un prédateur vers le jeune éphèbe. Il devait amener cinq âmes aux Enfers ce soir-là, celle-ci devait être la dernière de sa chasse ! Il vint subtilement danser auprès du jeune homme. Le manège de la séduction dura quelques minutes encore puis Kenzo se décida enfin à l'attirer en dehors de la boîte de nuit. La proie ne voyait rien venir trop préoccupé à admirer la beauté du démon. Arrivé dans une ruelle sombre, il lui murmura quelques maléfices, hypnotisant le mortel qui eut alors un regard vitreux. Il était à présent plongé dans l'illusion qu'il était en parfaite sécurité. Kenzo s'apprêtait à manipuler son esprit comme il l'avait fait avec beaucoup d'autres (comme lui suggérer de se jeter sous les roues d'une voiture, etc) mais quelque chose de glaciale vint lui tirailla la poitrine, comme un grand éclat de verre. Il recula en chancelant légèrement, laissant sa victime inconsciente appuyée contre un mur. Cela recommençait...l'envie de ne pas le faire, la culpabilité, la faiblesse. Ce cirque venait le hanter parfois, l'empêchant d'agir. Tirailler entre sa faiblesse et sa nature démoniaque, il prit sa tête entre ses mains, repoussant de toutes ses forces le mal qui le ronge. Depuis des millénaires, ce dilemme le pourchassait. Tant de différences réunies en un seul être était une torture : un cœur et un démon ne sont pas fait pour s'entendre...Kenzo était un des plus vieux démon crée par Lucifer. Il avait une place de choix aux Enfers et il a toujours caché cette double nature à son seigneur. Il était un démon avec un défaut dans ses rouages, une erreur de fabrication. La majorité du temps il était le démon que tout le monde magique redoute et de l'autre...il était seul; seul face à un cœur qu'il ne devait pas avoir. Un jour il trouverait peut être le moyen d'arracher le mal de son être...Il avait l'éternité pour le savoir...Il avait torturé de nombreux mages par le passé et il continuerai à l'avenir, pour enfin trouver réponse. Ce cœur glacé hurlait d'abandonner ce pourquoi on l'avait fait, de s'affranchir et de vivre loin du Malin. Mais le démon n'en démordait point et lacérait ce fantôme pour le faire taire...une fois de plus.

Après de longues minutes, genoux à terre, Kenzo se releva et fit craquer ses articulations comme si il était engourdit. Un sourire satisfait et moqueur se dessina sur le doux visage du Chevalier des Enfers. Le cœur s'était tût, prisonnier de l'être démoniaque. Se tournant à nouveau vers sa victime, Kenzo reprit le travail là où il l'avait laissé. Il n'avait déjà que trop tardé. Certes il avait presque tout vu de ce monde, discuté avec les plus grands esprits de l'humanité, son travail le lassait mais avait-il le choix ? Un frisson d'impatience parcourut sa peau : il ne pouvait s'empêcher de désirer la mort, l'âme et le sang.

POUR LES PERSONNAGES IMPORTANTS, UN TEST RP VOUS SERA PROPOSE PAR LA SUITE.